Pieds nus, idéalement placé derrière la voiture et associé à Jean-Michel Bazire, qui est également son mentor, Urgos a beaucoup d’atouts dans son jeu pour ce Prix d’Issigeac, événement du dimanche 28 septembre 2014, sur les 2100 mètres de la grande piste de Vincennes.
Qu’il fait bon retrouver Vincennes, un dimanche, après tous les quintés difficiles dont nous avons eu le droit durant ces derniers jours. Ce Prix d’Issigeac réunit quinze concurrents d’âge, bien connus des quintéistes. Cependant, pour la plupart, la grande piste n’est pas leur tasse de thé et la condition de chacun reste encore à déterminer. Pieds nus cette fois et après une rentrée correcte sur l’hippodrome de Craon, Urgos (5 – Jean-Michel Bazire) devrait refaire parler de lui. Son aptitude sur le parcours n’est plus à prouver, ayant enregistré un excellent 1’12 »1, en fin d’année dernière. Idéalement placé derrière la voiture, ce fils de Kesaco Phedo apparaît comme une excellente base. JMB partage d’ailleurs cet avis : « Il a été absent durant de nombreux mois, après sa dernière sortie du meeting d’hiver mi-janvier. Il vient d’effectuer sa rentrée sur l’herbe, à Craon. Il n’aura donc qu’une course dans les jambes avant ce retour parisien. Il a cependant bien travaillé. Je vais le déferrer des quatre pieds cette fois. Il a la pointure pour terminer parmi les trois premier en classe pure… »
Il ne court cependant pas seul. Oneghin Del Ronco (15 – Matthieu Abrivard) n’est pas des mieux placés au start, mais ses titres sont excellents. L’hiver dernier, il trottait le parcours classique en moins de 1’14 ». Reparti dans son pays d’origine durant l’été, il revient en France avec de grosses ambitions. Bien que meilleur corde à droite, Tarass d’Amour (6 – Eric Raffin) dépend d’un entourage redoutable et fait afficher une telle régularité, qu’il est difficile de ne pas le voir dans les cinq premiers. Sébastien Guarato est très confiant : « Il avait deux engagements intéressants sur l’herbe récemment. Il a donc gagné à deux reprises. Je peux le déchausser complètement sur cette surface. Je préfère le protéger sur les pistes en dur, comme dimanche. Il aura toutefois des petites plaques très légères. L’effet sera identique. Je ne crains pas la grande piste. Il est dans sa catégorie. Je lui vois une première chance. »
Enfin, on retiendra en vrac Marimari (1 – Christophe Martens), rarement déferré et qui avait réalisé une performance incroyable, sur ce parcours précis, le 3 janvier 2013 ou encore Récital du Lys (2 – Cédric Terry), revenu à son meilleur niveau et pieds nus cette fois. Utinka Selloise (7 – Jacques Bruneau) apparaît comme un coup de poker. Certes décevante ces derniers temps, elle n’a pas été présentée totalement déferrée depuis juin 2012. Une éternité…
Source : paris-turf.com
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