Retour à Longchamp en ce jeudi 12 juin, où le Prix de l’Ile de la Cité, handicap ouvert aux chevaux âgés de 4 ans et plus sur la distance de 2000 mètres, servira de support aux enjeux à la carte. La Rosa, qui a bien mieux terminé que ne l’indiquait son classement lors de sa plus récente tentative à ce niveau de la compétition, paraît capable de remettre les pendules à l’heure.
Après d’excellents débuts à ce niveau de la compétition le 6 mai dernier, dans le Prix de la Forêt de Chantilly, duquel elle se classait au deuxième rang, La Rosa (6 – Christophe-Patrice Lemaire) n’a pas été en mesure de confirmer lors de son essai suivant (sur ce tracé), concluant neuvième. Cependant, cette fille de Gentlewave courait bien mieux que ne l’indiquait son classement à cette occasion. En effet, longtemps remarquée en queue de peloton et encore assez loin au moment de l’emballage final, elle a fini de plaisante manière, en retrait, mais trop tardivement pour espérer un meilleur classement. Ayant déjà devancé quelques-uns de ses rivaux du jour lors de ses précédentes sorties et bénéficiant cette fois d’un numéro de corde plus favorable, elle paraît capable de remettre les pendules à l’heure, même si elle est la concurrente la moins expérimentée au départ de cette épreuve. Brigitte Renk se veut d’ailleurs particulièrement optimiste : « Elle s’est bien comportée en dernier lieu, alors qu’elle n’avait pas été gâtée par le tirage au sort. Il lui fallait un numéro dans les stalles favorable. Elle est servie. Elle devrait ainsi avoir un bon déroulement de course. Je la pense tout à fait compétitive ce jeudi ».
Bunook (5 – Maxime Guyon), devancé du minimum par le bon Sisyphe dans le Prix de la Plaine du Putois, s’annonce comme son principal opposant. Muni de ses œillères australiennes avec lesquelles il n’a pas encore déçu en deux sorties, et confié à Maxime Guyon, qui le connaît parfaitement, il ne devrait pas être loin de la vérité, malgré son numéro peu favorable dans les stalles de départ. Ce rejeton du champion Sakhee mériterait vraiment d’enlever son événement, après s’être placé à six reprises en neuf tentatives dans ce type de courses. Löwenstein (3 – Roberto-Carlos Montenegro) présente, en revanche, un profil complètement différent, puisqu’il s’agit pour lui d’une première participation dans les quintés, après avoir enchaîné les bons résultats depuis le début de l’année. Peut-être plus à son affaire sur les pistes profondes, il ne faut toutefois pas faire-fi de ses chances pour cette unique raison, d’autant qu’il a quelques-lignes intéressantes à faire valoir. A titre d’exemple, il n’échouait que d’assez peu pour la victoire face à Turtle Green, qui a déjà fait ses preuves dans ce type de tournois, à poids égal, le 5 avril dernier. Dès lors, mieux vaut le placer assez haut dans un pronostic. La candidature de Cape Bosco (11 – Alexis Badel) attire également l’attention. Car en dépit de son numéro 15 à la corde et de sa récente contre-performance dans une deuxième épreuve, ce rejeton de Cape Cross a montré par deux coups, au mois d’avril, valoir un gros handicap. Il faut, aussi, prendre en compte le fait qu’Alexis Badel, habituellement associé à notre favorite, est son partenaire, ce qui est un signe de confiance. Cela n’empêche cependant pas son mentor, Mauricio-Delcher Sanchez, d’avoir des ambitions mitigées : « Il n’a pas de marge en valeur 35. Il est tributaire du déroulement de la course. Il faut vraiment que tout se passe bien pour qu’il puisse s’illustrer. Il est en bonne forme, néanmoins. La piste va s’alléger. Il sera plus à son affaire. Il peut disputer l’arrivée… ».
Source : paris-turf.com
Remarquée par sa plaisante fin de course dans un réclamer bien composé, le 25 mai, Pivoina (4 – Stéphane Pasquier) devrait, elle aussi, recueillir quelques suffrages. L’élève de Didier Prod’homme n’a, en plus, pas fait de détail lors de son unique prestation sur ce parcours, qui s’est avérée victorieuse. Montée par Stéphane Pasquier qui s’en sert parfaitement, elle dispose d’une belle carte à jouer.
Bien qu’un peu décevant le 27 avril, Sindaco (2 – Ioritz Mendizabal) ne doit pas être condamné trop hâtivement, d’autant qu’il a pu reprendre un peu de fraîcheur depuis. Idéalement situé en bas de tableau, le redoutable finisseur Black Jewel (18 – Christophe Soumillon), qui bénéficie du concours de notre Cravache d’Or, dispose d’une chance des plus régulières, à l’instar de Blue Panis (18 – Cristian Demuro), étonnant à Compiègne, ou encore Don Carlos (13 – Antoine Hamelin), toutefois plus à son affaire sur les pistes en sable fibré.
Quant à Parkori (7 – Eddy Hardouin), décevant actuellement, Gentleman de l’Elfe (14 – Jérôme Cabre), dont la marge de manœuvre n’est pas exceptionnelle, ou encore Tiger Village (15 – Olivier Peslier), meilleur sur l’autre surface, ils tenteront de profiter de la moindre défaillance.
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