Champion, Ready Cash l’est depuis toujours. Une longévité rare dans le microcosme hippique, où il est difficile de perdurer au plus haut niveau si longtemps. La première partie de notre focus se concentre sur ses années de 2 et 3 ans.
Reims, le 01 septembre 2007. Tandis que la délégation tricolore d’athlétisme engrange les médailles au Championnat du Monde d’Osaka, Ready Cash, lui, n’en est qu’à la cérémonie d’ouverture de sa carrière. Son premier tour de piste a lieu sur le mâchefer rémois dans le Prix de Versy, long de 2000 mètres. Comme son illustre père, Indy de Vive, Ready Cash (par Kidéa) débute victorieusement en compétition. Rien ne laisse présager, à l’époque, la « brillantissime » carrière qui l’attend, mais le style est convaincant.
Sur cette lancée, le protégé de Philippe Allaire, drivé par Bernard Piton, son premier partenaire attitré, vainc à Enghien, confirmant le potentiel entrevu pour ses premières battues. Mais la légende de Ready Cash s’écrira à Vincennes, terre de champions, synonyme de déception pour ce jeune 2 ans. Pour sa première apparition dans le Temple du trot, son futur royaume, il se montre fautif… alors qu’il avait course gagnée. Son épopée connait un coup d’arrêt, mais la rédemption de Ready Cash sera, tout aussi, fulgurante. Le fils d’Indy de Vive enchaîne quatre succès à Vincennes, dont le Prix Emmanuel Margouty (Gr.II), le Prix Maurice de Gheest (Gr.III) et le Prix Paul Viel (Gr.III).
Au rendez-vous
Leader de sa génération, Ready Cash justifie son statut en s’adjugeant, le 24 février 2008, le premier Groupe I de sa carrière : le Critérium des Jeunes (1’15’1 – 2700m).
Son année de 3 ans ne pouvait mieux commencer. Le Prix Kalmia (Gr.II), le Prix Albert Viel (Gr.I), le Prix Pierre Plazen (Gr.II), le Prix Victor Régis (Gr.II), le Prix Abel Bassigny (Gr.II), le Prix Jacques de Vaulogé (Gr.II) et le Critérium des 3 ans (Gr.I) lui reviennent successivement. La moisson est impressionnante. Seul, le Prix de l’Etoile (Gr.I) manque cette année là à son palmarès. Un classique décroché par un certain Thierry Duvaldestin, son futur mentor. A cette époque, il n’est pas encore question d’association.
Entre 2 et 3 ans, Ready Cash totalise 14 victoires (dont 3 Groupes I) en 16 courses. A l’aube de ses 4 ans, son compte en banque culmine à 771 800 euros. La jeunesse dorée de Ready Cash frôle la perfection. C’est alors que les premières péripéties vont apparaître…
Source : equidia.fr
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