22 janvier 2014 archives

Du nouveau sur l’Equipe 21 !

Il y a un peu plus d’un an, l’Equipe 21 pariait sur les courses hippiques en décidant de diffuser le quinté+. Depuis le 13 décembre 2012, deux compétitions, dont l’épreuve support des paris à la carte, sont ainsi visibles, en clair, et en semaine, sur le chaîne de sport de la TNT, France 3 conservant les courses du week-end. Sous l’impulsion des journalistes Sébastien Darras, Guillaume Covès et Fabien Cailler, l’émission a rapidement trouvé sa place sur l’antenne. Cela dit, la chaîne a décidé de modifier le format du programme. A partir du lundi 3 février, seul le quinté+ aura les faveurs des diffusions médiatiques dans une émission qui durera désormais trente minutes, de 13h30 à 14 heures.

Source : canalturf.com

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2014/01/22/du-nouveau-sur-lequipe-21/

Quinté du vendredi 24 janvier 2014 : Symphonie d’Anjou en sol majeur

Paris-TurfRemarquée la dernière fois, Symphonie d’Anjou va trouver un terrain à sa convenance dans le Prix René Cramail (haies – +8 +10 – 5A+ – 3.800 m) ce vendredi à Pau. Elle ne devrait dès lors plus être très loin de la vérité.

Ce quinté palois ressemble à une revanche de celui du 2 janvier (le Prix Pierre Estrem Rey), auquel il faut ajouter 300 mètres de plus à parcourir et quelques 5 ans supplémentaires. Huit sauteurs se retrouvent ainsi à trois semaines d’intervalle. Troisième, échouant de peu pour le premier accessit, de cette course de référence, Symphonie d’Anjou (7) sera reprise par la plupart des parieurs. Non seulement l’impression laissée ce jour-là fut bonne, mais la pensionnaire d’Arnaud Chaillé-Chaillé va être avantagée, ce vendredi, par le rallongement de la distance et surtout par un terrain annoncé encore plus profond que la dernière fois. « C’est une jument pas très démonstrative le matin, mais a l’air d’avoir bien encaissé sa dernière course, raconte son entraîneur. Elle a répondu présente lors ses deux uniques tentatives sur l’hippodrome du Pont Long et affectionne le terrain lourd. » Cela ressemble au jour J pour cette 6 ans endurcie à Auteuil, qui a parmi les plus jolis titres du lot à faire valoir.

Difficile ensuite de faire le tri entre les différentes candidatures. Lauréat de ce Prix Pierre Estrem Rey, Compatriote (5) a été pénalisé de quatre kilos, ce qui semble sévère même s’il était sûrement « gentiment » pris sur l’échelle des valeurs auparavant. Reste qu’il apprécie le terrain lourd et peut probablement encore tirer son épingle du jeu. Surprenant deuxième de l’épreuve de référence, après avoir refait énormément de terrain dans la ligne droite, Ardetone (17) serait une première chance logique si on ne craignait pas, chez lui, un léger manque de fond sur une piste annoncée très pénible. Quatrième de ce quinté du 2 janvier, Martalin (6) semble dans de bonnes dispositions. Doué, mais franchement compliqué à saisir, il court généralement bien au Pont-Long… Respectivement cinquième et sixième de cette même course, Complicated (13) et Spahina de Kerser (3) sont difficiles à écarter. Le premier a pour lui son aptitude à la piste et au terrain. La seconde, tenue en belle estime par Patrice Quinton, qui juge qu’elle a plus de classe que Martalin, a été baissée d’un kilo sur l’échelle des valeurs. La charge qu’elle devra porter reste lourde et le terrain sera sûrement un peu trop profond à son goût, mais elle connaît désormais la piste paloise…

Si, hormis celle de Symphonie d’Anjou, aucune candidature venue du Prix Pierre Estrem Rey, ne paraît incontestable, la bonne option est peut-être de s’écarter de cette ligne. Avec Télex du Berlais (18), on tient probablement une chance intéressante chez les 5 ans. Il a en tout cas montré beaucoup de courage le 14 janvier. Reste à savoir s’il a récupéré de ses efforts. La douée Franche Alliance (2), qui avait très largement dominé ce dernier lors de son ultime apparition, revient en piste… avec cinq kilos de plus à porter et une aptitude au terrain lourd qui reste à déterminer. Day Gets Up (14), qui s’était intercalée entre les deux chevaux précités dans le quinté du 17 décembre, a logiquement son mot à dire. Enfin Duskill (9), qui n’a encore jamais brillé dans ce genre de tournois et a un peu déçu la dernière fois, semble se plaire ici. Jugé sur sa prestation de début décembre, il inspire la méfiance.

Source : paris-turf.com

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2014/01/22/quinte-du-vendredi-24-janvier-2014-symphonie-danjou-en-sol-majeur/

24/1/2014 – Pau – R1C1 – Prix René Cramail

Quinté+ – PMU.frHaies – Handicap – Réf. : +8 +10 – 95 000€ – 3800m – 18 partants – Gazon – corde : à droite – Pour tous chevaux de 5 ans et au-dessus ayant couru depuis le 1er septembre 2012 inclus et ayant, lors de l’une de leurs six dernières courses en obstacles, soit été classés dans les sept premiers d’une course ayant servi de support à des paris enregistrés sur le plan national, soit ayant reçu une allocation de 7.500, soit été classés dans les trois premiers d’un prix (à réclamer excepté) couru sur un hippodrome de 1ère Catégorie. – Allocations : 42750 20900 12350 8550 4750 3325 2375

Difficulté de la course : Assez difficile

Lire la suite

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2014/01/22/2412014-pau-r1c1-prix-rene-cramail/

Le Tiercé : 60 ans et toujours dans la course !

Logo PMUQui n’a jamais entendu dire « jouer au Tiercé » pour signifier plus largement « jouer aux courses » ? Si le nom de ce pari est entré dans le dictionnaire, c’est grâce à l’immense succès qu’il a connu dès son lancement le 22 janvier 1954 lors du Prix Uranie couru à Enghien. Uranie, trotteuse mythique des années 20 qui remporta trois fois le Prix d’Amérique ! Un choix qui lui a sans doute porté chance pour en faire le phénomène de société des 30 glorieuses. Aujourd’hui, le Tiercé fête ses 60 ans aux côtés de descendants tels que le Quinté+ qui est désormais le pari phare du PMU.

Générateur d’innovations

Lorsque le Tiercé est inventé par André Carrus, le fondateur du PMU, les bureaux PMU n’existaient qu’à Paris avec seulement trois paris : le Simple (un cheval), le Couplé (deux chevaux) et le Report (succession de paris). Très vite, les Français se passionnent pour le Tiercé, il devient un « sport » populaire. Parallèlement, André Carrus invente le « bordereau perforé », la « pince à encocher », les « valideuses » et les « aiguilles à trier ». Ce matériel va permettre d’enregistrer les paris beaucoup plus rapidement. Selon André Carrus : « Soucieux de réduire les longues files d’attente dans les bureaux du PMU, j’instaurai, dès 1957, un système de « self-service » constitué par des bordereaux perforés permettant aux parieurs, après avoir préparé eux-mêmes leurs paris, de les faire rapidement enregistrer par simple estampillage ». Le Tiercé et tous les autres paris vont traverser le siècle en profitant des innovations technologiques telles que le Minitel, la télévision interactive, Internet et aujourd’hui les smartphones et autres tablettes.

Propulsé par la télévision

Dès 1956, le Tiercé est diffusé en direct à la télévision, il connaît alors un succès sans pareil pour son époque et devient un phénomène de société. Au début commenté par Georges de Caunes, le Tiercé s’appropriera ensuite les voix d’André Théron, Guy Lux, Léon Zitrone, Thierry Roland…

Naissance des « bars PMU »

Le succès grandissant, l’idée vient alors d’installer des bureaux de vente de tickets PMU dans les cafés. Les courses deviennent le loisir de la « classe moyenne » qui se presse dans les bars PMU. Le nombre de points de vente s’accroît et le PMU s’installe dans la France entière. Aujourd’hui, on en compte près de 12.200…

« The place to be »

Les courses touchent toutes les couches de la population. Les hippodromes deviennent l’endroit où il faut être vu. On peut y croiser des personnalités du show-biz comme Ernest Hemingway, Jean Seberg, Mireille Darc, Omar Sharif, les hommes politiques s’y montrent… Le Tiercé inspire, on trouve des romans policiers, des romans historiques, des revues scientifiques, des jeux de société, et même des disques chantés par Léon Zitrone et GuyLux, Zavatta, Carlos !

Leader des paris pendant près de 30 ans

Initialement proposé le dimanche, le Tiercé se joue, par la suite, les samedis et jours fériés. Le volume des paris connaît un boom sans précédent. Jouer au Tiercé devient un phénomène de société, les Français jouent pour s’offrir une télévision, un « frigidaire », une machine à laver ou une voiture… En 1960, le Tiercé devient le leader des paris hippiques. En 1965, il représente 66% des enjeux du PMU. Il va connaître une hausse de 5 000 % des enjeux entre 1954 et 1980 ! Vingt ans plus tard, en 1976, c’est le Quarté qui fait son apparition, puis le Quarté+ en 1987.

Jusqu’au lancement du Quinté+ en 1989, le Tiercé était le pari le plus joué des paris PMU. Pendant près de 20 ans, le Tiercé sera proposé quatre fois par semaine, ce n’est qu’à partir de 2005 que le Tiercé sera un rendez-vous quotidien, comme le Quarté+ et le Quinté+. Aujourd’hui, le Quinté+ est le pari phare de la gamme des paris PMU, représentant 20% des enjeux totaux des parieurs. Chaque jour de l’année, les parieurs ont rendez-vous avec la course Quinté+ qu’ils peuvent suivre en direct sur la seule chaîne au monde dédiée 100% aux courses, Equidia Live. En plus des gains liés au pari lui-même, les parieurs peuvent également remporter, tous les jours de l’année la Tirelire du Quinté+. D’un minimum de 1 million d’euros, elle augmente chaque jour tant qu’elle n’est pas gagnée. Chaque 13 du mois, et pour les occasions exceptionnelles tels que les grands prix, elle monte à 10 millions d’euros.

Lien Permanent pour cet article : http://ponyturf.free.fr/index.php/2014/01/22/le-tierce-60-ans-et-toujours-dans-la-course/