décembre 2013 archives

Le piège à parieurs des « Courses spectacles » du PMU

Les turfistes ont su contrer les mesures qui les visent depuis l’ouverture des marchés en ligne, en 2010. Certes, les cotes des favoris se sont effondrées sous l’effet conjugué du triplement du nombre de courses et des nouvelles formules de jeux à foison. Personne ne s’est élevé pour rappeler l’organisateur public à ses engagements de prévention de la dépendance, mais nous savons les risques des jeux à répétition : nous avons sensiblement réduit nos enjeux pour miser sur les concurrents les mieux cotés et gagner plus. Au final, le produit des jeux du PMU est resté atone et, en cette année 2013, ils sont à la baisse alors que ses charges progressent à tout va. L’opérateur public se devait de réagir pour échapper à l’effet de ciseau. Voici comment.

Depuis quelques temps, les courses étrangères s’invitent à tout moment dans les programmes. Les parieurs avertis ne s’y intéressent guère. Mais elles occupent l’antenne à moindre coût et, à terme, permettront d’élargir la plage horaire de retransmission de midi à minuit, voire au-delà ; surtout, elles introduisent subrepticement la répétition de jeux au hasard. Nous savons bien qu’il est impossible de gagner durablement au turf en se fiant au seul hasard…, mais il se trouvera toujours quelques joueurs à s’y risquer pour se « refaire » dans la précipitation. Et l’application MyPMU qui « ne (le) quittera plus », pendant la pause déjeuner ou à la sortie du travail, l’incite déjà à passer ses jeux « dans son point de vente PMU ». Ce sont les deux à trois millions de français, les plus rentables, qui jouent au moins une fois par semaine, que le PMU espère convaincre de jouer toujours plus, au numéro de dossard, à la volée.

Cent trente cinq mille experts hippiques parient quotidiennement sur internet, notamment au Simple gagnant ou placé, et engagent 10% des enjeux annuels du PMU. Ces « traders industriels » du « course à course », comme disait M. Bélinguier devant l’Observatoire des Jeux, savent défendre leurs gains par des choix raisonnés et l’étude du ‘papier’. Dans l’immédiat, le nouveau site PMU.fr s’attache à leur compliquer la tâche en interdisant l’enregistrement simultané des Simples gagnants et des couvertures placées…, et ralenti la consultation des cotes des jeux placés à l’issue de deux fenêtres d’écran à clics multiples. Une incitation à parier gagnant sec, ou placé, les « yeux bandés », à colin-maillard !…

Bon an mal an, l’ensemble des parieurs verse trois milliards de dépôts au PMU (taux de recyclage de 1€ déposé pour 3.2€ de mises recyclées). En 2012, cet argent «frais » a été partagé entre l’Etat (990 M€), les Sociétés de courses (865 M€) et le PMU (610 M€) ; reste les 600 millions de gains nets des parieurs on-line et des points de vente. En 2015, le PMU isolera la masse des enjeux des traders sur internet, peu rentable, de celle du réseau en dur, très rentable. Un tour de passe-passe où le PMU captera à son profit 200 M€ de gains nets aux dépends des parieurs on-line !…, avec une entorse de taille aux règles européennes : le rétablissement de facto du monopole du PMU sur les points de vente.

Source : blogs.mediapart.fr

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Quinté du dimanche 29 décembre : Un grand cru de Bourgogne

Paris-TurfA l’occasion de ce deuxième Prix de Bourgogne de l’année (le premier fut en janvier 2013), les cracks du plateau de Gravelle poursuivent leur préparation en vue du Prix d’Amérique et notamment Ready Cash qui va tenter la passe de quatre ! Le crack de Philippe Allaire doit absolument faire impression à un mois de son grand objectif.

Dimanche 29 à Vincennes. Troisième préparatoire après le Prix du Bourbonnais, le Prix de Bourgogne (Att- Gr.II – 4 à 9ans – 2.100 – Auto – Int) nous promet un grand spectacle avec la présence du crack de Thierry Duvaldestin, READY CASH (1), auteur d’une bonne course de rentrée et ‘’parti travailler à la mer à Deauville pour se changer les idées dixit l’entraineur du fils d’Indy de Vive. Ce Prix de Bourgogne va me permettre de juger son degré de forme’’ indique-t-il, notamment, dans nos colonnes. ROYAL DREAM (4), trotteur naturel aux superbes allures, et dernier lauréat du Prix d’Amérique se doit de bien faire lui aussi, et lorsqu’on a sa classe, on ne peut jouer qu’un premier rôle dans ce lot de haute volée. Nous serions déçus de ne pas les voir lutter à la distance.

TEXAS CHARM (6), qui ‘’ a plu dans le Prix du Bourbonnais’’ à son jockey Julien Dubois ‘’ a travaillé de bonne manière notamment une fois à la mer. Sa condition physique est ascendante » confie-t-il à Arnaud Lecomte. ‘‘Revenir à l’Autostart ne va pas le gêner’‘. Nous n’en doutons pas une seconde, puisque l’excellent TEXAS CHARM (6) possède un record de 1’09’’9 sur ce parcours de vitesse ! C’est peut-être le pari amusant de la course en simple gagnant.

Le cheval d’une vie de Richard Westerink, TIMOKO (3), va évoluer sur son parcours de prédilection. Ses cinq dernières ‘’perfs’’ se lisent comme suit sur (2.100 m-Auto) : 2a3a3a2a1a et son record est établi à 1’10’’. Il va falloir compter avec ce grand champion et lui pardonner sa récente contre-performance.

La très solide et talentueuse TRIODE DE FELLIERE (11), lauréate du ‘’Bourbonnais’’ à une cote d’extrême outsider est elle aussi très percutante sur ce parcours (4a2aDa1a1a lors de ses cinq derniers combats sur 2.100m Auto-G.P.). TIEGO D’ETANG (7), quatrième de cette épreuve en janvier 2013, et MARIELLES (14), qui peut accrocher ‘’une quatrième ou cinquième place’’ selon Fabrice Souloy, son metteur au point, sont à surveiller de près.  Enfin, UP AND QUICK (15), lauréat du Critérium des 5 ans dans l’incroyable réduction kilométrique de 1’11’’5 se présente en forme, eu égard à sa bonne sortie dans le Prix Jean Dumouch (Gr.III)

Source : paris-turf.com

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29/12/2013 – Vincennes – R1C4 – Prix de Bourgogne

Quinté+ – PMU.frAttelé – European Trotting Masters Series 2013 – Internationale – Groupe II – 120 000€ – 2100m – 17 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste – Départ : Autostart – Pour 4 à 9 ans inclus, hongres exclus, ayant gagné au moins 160.000. Course qualificative pour le Grand Prix d’Amérique. – Allocations : 54.000, 30.000, 16.800, 9.600, 6.000, 2.400, 1.200.

Difficulté de la course : Assez difficile

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Quinté du samedi 28 décembre : un Thé de Chine bien corsé

Paris-TurfLe Prix de Bar-le-Duc, une course européenne s’adressant à des trotteurs âgés de 5 à 10 ans, se déroule sur le parcours des 2.850 m. La candidature du représentant de Jean-Loïc Dersoir attire l’attention : la dernière fois qu’il avait été déferré, il avait gagné.

C’était il y a presque un an, sur le parcours classique du plateau de Gravelle, dans une course assez relevée, et Thé de Chine (6) disposait de bons éléments français et étrangers en établissant son record (1’12 »8). Sur cette lancée, il avait enchainé les bons résultats, gagnant même un groupe III. Il a fait sa rentrée au mois de novembre et n’a pas tardé à refaire parler de lui (deuxième de Beckman, troisième de Toutobio…). Alors est-ce son jour ? La réponse sera connue samedi, mais avant l’heure, il semble avoir beaucoup d’atouts, d’autant qu’il s’élancera du premier échelon.

Comme Séduisant Fouteau (3), qui lui aussi vient de trotter 1’12 »8 sur les 2.700 m de Vincennes (2e) et sera déferré des quatre pieds, pour la troisième fois de sa carrière. Sa forme ne fait aucun doute, car, dernièrement, il a débuté sous la selle en prenant un premier accessit. Son driver, Charles Dreux, déclare dans Paris-Turf qu’« il est meilleur à l’attelage, c’est certain ».

S’élançant aussi du premier échelon, Sometime (2) est elle aussi en forme, car elle vient de s’imposer au détriment de Sergent du Rib, en s’infiltrant à son intérieur. Depuis, « elle laisse une formidable impression à l’entrainement », selon Vincent Martens, son entraineur. Comme les deux dernières fois, elle sera déferrée des postérieurs.

Autre femelle âgée de 7 ans, Surprise du Lupin (10) est située juste à la limite du recul. Elle restera ferrée, comme lors de sa dernière sortie, où elle a rendu vingt-cinq mètres victorieusement. Un bel engagement, ce qu’en convient son entraineur, Jean-Paul Marmion, qui est « convaincu que les concurrents du deuxième échelons seront redoutables ».

Ru de l’Airou (20), le plus riche, est de ceux-là. C’est le tenant du titre et il lui faudra un parcours en or, mais il est capable, comme à Nantes dans une étape du GNT, où il devançait Swedishman (14), de tenir la dragée haute à ses adversaires, car c’est un cheval de classe. En effet, n’oublions pas que le pensionnaire de Patrick Martin était l’un des favoris du Prix de Maurice de Folleville, la Clôture du GNT.

Ramsey du Ham (12) aura Matthieu Abrivard à son sulky et s’élancera lui aussi du deuxième échelon. Rarement déferré, il le sera des antérieurs pour la première fois de sa carrière et il vaut mieux l’avoir sur son ticket.

Sur sa classe, Septuor (11), même s’il sera ferré cette fois et qu’il a un autre objectif prochainement, peut évidemment prendre une allocation.

Comme Toscane de Bruyère (5), qui possède à la fois de la vitesse et de la tenue.

Enfin, Le Cannibale (16) s’élancera du deuxième échelon, il fait une rentrée, et on le regardera bien sûr courir.

Source : paris-turf.com

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28/12/2013 – Vincennes – R1C4 – Prix de Bar-le-Duc

Quinté+ – PMU.frAttelé – Européenne – Course A (trot) – 105 000€ – 2850m – 20 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste – Pour 5 à 10 ans inclus, ayant gagné au moins 160.000 mais pas 625.000. – Recul de 25 m. à 311.000. – Allocations : 47.250, 26.250, 14.700, 8.400, 5.250, 2.100, 1.050.

Difficulté de la course : Peu difficile

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Quinté du vendredi 27 décembre : battre le fer pendant qu’il est chaud

Paris-TurfLe Prix de Salvanhac est une épreuve européenne réservée aux juments de 6, 7 et 8 ans n’ayant pas gagné 251.000 €. Dix-sept partantes emprunteront le parcours des 2.700 mètres de la grande piste parmi lesquelles neuf juments ayant participé au récent Prix d’Amboise.

Sept jours peuvent paraitre court pour la récupération de ces concurrentes qui ont trotté sur le pied de 1’13 » et fractions. Mais il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. Le Prix d’Amboise constitue donc une belle course de référence. Nefertite Del Rio (15), sa gagnante, qui avait fait belle impression, est présente, comme sa dauphine, Tiva de la Frette (10), favorite ce jour-là, ainsi que la quatrième de la course, Global Midnight (9), la compagne d’entrainement de Nefertite Del Rio, That’s Life (5), ou encore Trinity Jiel (3), qui semble avoir de la marge, même si elle sera encore ferrée.

Mais d’autres candidates viennent d’horizons différents. Comme Elles W.Phedo (17), qui était la moins riche du Prix de la Tremblade (contre les mâles), où elle a très bien tenu sa partie, effectuant son parcours à la corde, bien économisée par Johanna Lindqvist, et se retrouve ici nantie du n° 17. Pierre Vercruysse sera à son sulky et Anders Lindqvist (lire son avis) y croit. Nous aussi, car nous la recommandions déjà le 18 décembre.

Braas Palema (11), elle, vient directement de Suède où elle compte des lignes intéressantes – par exemple elle a déjà devancé Global Midnight. Elle sera drivée par Jean-Michel Bazire qui la découvrira. A noter que c’est la première fois qu’elle court hors de ses bases et qu’elle sera déferrée des quatre pieds.

Photo Princess (2) est aussi suédoise mais elle s’est déjà produite sur notre sol (2e à Vincennes du Prix de Rânes en janvier, sur ce parcours). Michael Lonborg se déplace avec des ambitions et va, comme il le déclare dans Paris-Turf, s’« appliquer à bien la faire partir, car elle a tendance à être capricieuse à ce moment-là, puis après, comme c’est une jument qui n’a besoin de personne » prendre ses « responsabilités ».

On connait mieux Tornade Piya (14), qui avait laissé des regrets à ses preneurs dans le Critérium des 5 Ans 2012. Son entraineur estime qu’ « elle est sur le bon chemin » après deux parcours de rentrée à Argentan et à Vincennes. Ou Tzarine Fac (12), qui vient de finir deuxième de Tempête d’Hermès à Laval en lui rendant vingt-cinq mètres. Et encore Taormina d’Em (16), la plus riche des 6 ans, dont l’entraineur, Jean-Pierre Allix,pense qu’elle « peut manquer d’une « vraie » course, mais [qu’elle] a sa place à l’arrivée ».

Source : paris-turf.com

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27/12/2013 – Vincennes – R1C1 – Prix de Salvanhac

Quinté+ – PMU.frAttelé – Femelles – Européenne – Course C (trot) – 62 000€ – 2700m – 17 partants – Cendrée – corde : à gauche – Grande piste – Pour juments de 6, 7 et 8 ans, n’ayant pas gagné 251.000. – Allocations : 27.900, 15.500, 8.680, 4.960, 3.100, 1.240, 620.

Difficulté de la course : Peu difficile

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