Après le dépot à l’Elysée d’une pétition de 50 000 signatures, ce jeudi 19 décembre, les opposants à la hausse de l’Equitaxe poursuivent leurs actions.
« Nous avons été accueillis, mais pas reçus » précise Loïc Caudal, porte-parole du collectif l’ « Equitation en péril » (formé en opposition à la hausse de la TVA de 7% à 20% au 1er janvier prochain) à propos de son arrivée à l’Elysée, en calèche, ce jeudi. Avec à son bord une pétition de 50 000 signatures, la calèche a quitté la place de la Concorde à l’heure du déjeuner pour rejoindre Matignon puis l’Elysée, son terminus. L’objectif pour les opposants étant de demander un rendez-vous avec le Président de la République François Hollande.
« Monsieur Hollande ne nous donne aucun recours. On n’a pas l’impression d’avoir été entendus » poursuit Loïc Coudal, tout en affirmant que les actions ne s’arrêteront pas. « Il y a trop de choses à sauver et trop de choses importantes à défendre dans l’équitation. Des clubs risquent de fermer et des gens sont menacés d’être au chômage. Nous voulons faire passer le message à François Hollande que nous n’arrêterons pas au 1er janvier ».
Une manifestation à l’échelle européenne
Prochaine mobilisation à l’échelle européenne, ce lundi 23 décembre, avant l’interruption momentanée des actions pendant les fêtes de fin d’année. Entre 50 et 60 camions rejoindront les points de rendez-vous fixés dans huit villes d’Europe : Barcelone (Espagne), Turin (Italie), Luxembourg (face à la Cour de Justice de l’Union Européenne), Bruxelles (face à la Commission Européenne), la Haye (Pays-Bas), Paris (Bercy, face au ministère des Finances) et Strasbourg (face au Parlement Européen). « Chaque ville aura des drapeaux et 5 000 ballons en forme de chevaux seront lancés à 13h05. Ce sont des actions symboliques mais l’objectif est que tout le monde se sente concerné par notre projet. Dans chaque ville, nous essayerons d’être reçus par les institutions. A Bruxelles, c’est l’Europe que nous visons. Mais à l’approche de noël, nous ne sommes sûrs de rien ». Le point de ralliement des camions en direction de Bruxelles s’effectue à la frontière, à 11h, avant de suivre l’escorte policière prévue à cet effet jusque la Commission européenne.
Source : equidia.fr
Commentaires récents