Le 30 mai prochain à Strasbourg, nous assisterons au Prix de la Musique (course D – 52.000 € – 2100 mètres – 4 ans et plus), un événement traditionnel à cette époque de l’année. Le vétéran Point Blank, qui revient dans une catégorie où il compte quelques références intéressantes, est à suivre de près.

A quelques exceptions près, nous avons déjà eu l’occasion de voir plusieurs de ces partants au Prix de la Musique à l’œuvre à ce niveau. C’est le cas de Point Blank (4 – Tony Piccone), qui, du haut de ses neuf ans, conserve de beaux restes. Ce fils de Royal Dragon s’est tenu éloigné des pistes d’octobre à avril. Après une rentrée italienne, il a repris la température sur notre sol dans des épreuves à réclamer. Il connaît « la Musique » dans la catégorie des handicaps, vu qu’il s’est déjà placé à deux reprises dans des Quintés+. C’est avec une valeur revue à la baisse (- 3 livres) qu’il va y effectuer son grand retour. Même si sa seule tentative strasbourgeoise est un échec (10^e d’un lot bien supérieur, il convient de le suivre, comme le confirme Harald Schneider, le manager de l’écurie : « Il est important qu’il soit bien placé dans le parcours. Sur cette distance, il faut que la course soit rythmée pour qu’il ne tire pas. Ce n’est pas un gros quinté et il aura le terrain rapide qu’il apprécie. Il est en bonne forme et devrait être à l’arrivée. »

Imprimeur (6 – Maxime Guyon), quant à lui, fera le voyage depuis le soleil du Sud-Est. Après avoir causé une vive déception dans le Prix Thor, ce représentant de la casaque de Jean-Claude Seroul a remis les pendules à l’heure dans une petite course à conditions à Cavaillon, finissant dans une action significative. Son entourage en profite donc pour le tenter à nouveau dans un handicap, avec un poids un peu baissé (- 1 livre). Ce parcours corde à droite (a déjà bien fait sur des profils similaires) ne le dérangera pas. Son metteur au point Frédéric Rossi nous en apprend davantage : « Dernièrement, il a été malchanceux dans le dernier tournant ce qui lui coûte certainement un meilleur classement. Ses performances me laissent croire qu’il a plus la pointure d’un quinté de province qu’un quinté parisien mais c’est un cheval qui, dans un bon jour, est capable de jouer les premiers rôles à ce niveau. Il est en forme et on se déplace avec les plus hautes ambitions. »

Sun of Paradise (12 – Gérald Mossé) est l’un des rares concurrents alignés dans cette épreuve à avoir déjà gagné sur ce parcours. Il possède trois parcours dans les jambes cette année. Pris en valeur 34,5, ce protégé de William Mongil est capable de tirer son épingle du jeu. Belgian Gentleman (8 – Guillaume Millet) a rectifié le tir dans les handicaps en se classant quatrième à Maisons-Laffitte le 11 mai dernier. Mieux traité au poids, il peut jouer les trouble-fête. New Outlook (5 – Ioritz Mendizabal) est un vieux briscard dans les courses supports de paris à la carte. Il s’est déjà placé sur ce tracé et sa récente incursion à réclamer semble l’avoir regonflé à bloc. Il mérite crédit.

Gaius Caesar (8 – Fabrice Veron) a vu sa situation pondérale fondre. Son palmarès sur cette piste alsacienne lui confère une jolie chance à défendre. Into The Rock (15 – Ronan Thomas), qui a repris de la fraîcheur et Taratchi (2 – Antoine Hamelin), jamais pris en défaut sur ce champ de courses, feront également partie des possibilités.

Source : paris-turf.com

C’est à Strasbourg que va se disputer le dernier Quinté+ et Top5 de ce mois de mai, le Prix de la Musique (Handicap Réf +24 – 3000m). Irréprochable depuis plusieurs semaines, Mo Green semble disposer d’un bon nombre d’atouts.

C’est un handicap d’un niveau d’ensemble assez moyen qui nous est proposé avec ce Prix de la Musique. Autant dire qu’il s’agit d’une belle opportunité pour les chevaux du haut de tableau, qui ont déjà brillé dans des lots plus relevés. A commencer par Mo Green (3 – Mickaël Berto), qui fait preuve d’une régularité quasi-exemplaire depuis plus d’un an. S’il n’a plus gagné depuis novembre 2014, ce rejeton de Marchand de Sable pourrait vaincre le signe indien ce mardi, car en plus d’évoluer sur un profil qu’il affectionne, il va probablement trouver un terrain profond, qui correspond davantage à ses aptitudes. Son entraîneur, Wolgang Gülcher, affiche donc de logiques ambitions : « Il reste sur une très bonne sortie à Lyon-Parilly, puisqu’il se classait alors quatrième d’une épreuve identique. C’était au début du mois. Sa forme est toujours parfaite depuis. Il a aussi eu un bon comportement à chaque fois sur cet hippodrome de Strasbourg. Il possède une très bonne chance, surtout si le terrain est assoupli. Il s’y montre plus performant, en effet… »

Polo (n°2) devançait d’une longueur-et-demi notre favori le 9 avril à Nancy, mais bénéficiait de neuf livres d’avantage. Cette fois, c’est l’élève de Richard Chotard qui va rendre une livre. Ce dernier vient d’échouer de peu pour la victoire dans un événement mansonnien, face à Eos Quercus, troisième d’une course à conditions bien composée ensuite. Rallongé pour l’occasion et associé à Pierre-Charles Boudot, il devrait lutter activement pour les premières places, comme le pense son metteur au point : « Il est d’une louable constance actuellement et il voyage bien. Le fait d’aller jusqu’à Strasbourg ne devrait dès lors pas être un problème. Il se plaît sur tous les terrains et il va retrouver Pierre-Charles Boudot avec lequel il avait enlevé son unique quinté voici plus de deux ans. Bref, il a pas mal d’atouts ce mardi… »

Contraint d’évoluer en épaisseur, le nez au vent, à Lyon, Agasse (1 – Tony Piccone) a logiquement payé ses efforts pour finir. Mieux placé dans les stalles et de retour à Strasbourg, où il a toujours terminé sur le podium, il est en mesure de reprendre le cours de ses bonnes performances, d’autant qu’il a déjà donné du fil à retordre à Mo Green. Bien que pénalisée suite à son succès lyonnais, Summer Quality (4 – Théo Bachelot), mérite crédit, car elle n’a certainement pas fini de progresser, et a déjà devancé pas mal de ses adversaires du jour. Spécialiste des lieux, Laetitia Moon (11 – Antoine Coutier) aborde une distance aussi longue pour la première fois de sa carrière. En pleine forme, elle doit être retenue en bon rang.

Powerman (15 – Anthony Crastus), dans son jardin, Zalayouni (12 – Isis Magnin), qui va apprécier l’état du terrain, Sottovento (7 – Dennis Schiergen), qui retrouve les œillères, ou encore Dagobert Duke (5 – Eddy Hardouin), peut-être pas encore à 100%, gardent leur mot à dire.

Source : paris-turf.com

Ce mardi 26 mai, on se rend en province et notamment sur l’hippodrome de Strasbourg pour le Prix de la Musique (course D – handicap divisé – réf : +19 – 1400 mètres – 4 ans et plus), qui servira de support aux paris à la carte. Moins d’une semaine après le succès de Metropol, l’association Pia Brandt/Maxime Guyon a l’occasion de remettre le couvert avec Paraggi.

Paraggi (n°4 – Maxime Guyon) représente le redoutable tandem de «Maxime Guyon/Pia Brandt», qui a enlevé le quinté de jeudi dernier avec Metropol. Il se plait sur les 1400 mètres, distance sur laquelle il vient de séduire dans le Prix de la Chartreuse à Chantilly. Il a mis un peu de temps à trouver le passage ce jour-là, avant de bien finir pour arracher le second accessit.

Il excelle corde à droite, ayant d’ailleurs signé tous ses trophées sur ce genre de profil. Bien loti à la stalle 1, il se déplace sur l’hippodrome de Strasbourg avec les plus hautes ambitions et pourrait y faire mouche d’emblée.

Whispering Hero (n°13 – Eddy Hardouin) retrouve une catégorie dans laquelle il avait brillé l’été dernier. Le 24 août à Deauville, il était battu de peu par Caointiorn, qui s’est révélé ensuite au niveau listed. Ses deux tentatives de rentrée se sont soldées par une victoire et une deuxième place. Récemment à Parilly, il laissait dans son rétroviseur Gritty One, qui se place régulièrement dans les événements en 36,5 de valeur. Le partenaire d’Eddy Hardouin affiche quant à lui 34 et semble ainsi idéalement placé en bas de tableau. C’est la chaleur d’ailleurs du côté de son mentor, Hans-Albert Blume : «Il s’est très bien comporté récemment à Lyon-Parilly, n’étant devancé que par Servantes, deuxième d’un quinté depuis. Je ne peux qu’être satisfait de sa performance ce jour-là, surtout sous 59 kilos. Il est resté très bien au travail. Il sera sur sa distance ici. Il lui faut du bon terrain, voire légèrement souple. Il sera servi. Je compte le voir parmi les… trois premiers.»

Secly (n°10 – Cristian Demuro) a échoué aux portes du quinté dans l’épreuve de référence. Mal parti ce jour-là, avant de se montrer quelque peu brillant, il n’a pas mal fini. Ce spécialiste des bons terrains sera assurément servi ce mardi 26 mai.

En début d’année à Cagnes, il n’était devancé que par Lotus Garden, désormais en valeur 40 (contre 34,5 pour le fils de Marju). Maintenant, tout va se jouer dans les premiers mètres de course pour lui.

Winshine (n°2 – Mlle Delphine Santiago) sera rallongée pour l’occasion et n’évoluera plus sur un profil rectiligne. Toutefois, cela ne devrait pas la déranger outre-mesure. Pour preuve, le 29 octobre dernier à Maisons-Laffitte, elle se classait troisième d’une listed sur les 1400 mètres de Fontainebleau. Baissée d’un kilo sur l’échelle des valeurs, elle s’élance avec la confiance de Sascha Smrczek : «Elle a réalisé une superbe performance lors d’une récente course à conditions, s’intercalant entre deux chevaux doués. Elle préfère normalement le terrain un peu souple. Mais je pense qu’elle évoluera dans de bonnes conditions ce mardi. La distance est parfaite et elle a déjà bien couru sous 61 kilos à Fontainebleau.»

Source : paris-turf.com