Pour ce premier événement de l’année à Enghien, seize juments âgées de 6 ans, de qualité très moyenne, vont en découdre sur 2.150 mètres avec départ donné à l’aide de l’autostart. Le Prix de Cagny, disputé le 4 février à Vincennes, est riche d’enseignements. Sa lauréate, Ballina d’Ourville, semble en mesure de remettre le couvert.

Confiée pour la première fois à Franck Nivard, Ballina d’Ourville (n° 4) s’est adjugée le Prix de Cagny le 4 février dernier en devançant la plupart de ses adversaires du jour.

Elle retrouve le même partenaire au sulky, à l’occasion du Prix Gallus II, l’événement de ce vendredi 24 février à Enghien. Elle a déjà réussi sur cette piste, mais n’est pas des plus confirmées sur les courtes distances. Son entraîneur, Florent Lamare nous a rassurés sur ce point : « Elle a gagné deux courses durant le meeting de Vincennes et je ne peux dès lors rien lui reprocher. Son exercice mardi matin était bon. Franck Nivard, d’autre part, pourra la driver à nouveau ici. La courte distance et le profil d’Enghien ne devraient pas être des problèmes. L’opposition me paraît à sa portée. Elle devrait poursuivre sur sa lancée, après s’être tenue cachée… »

Dauphine de notre favorite lors de la course sus-citée, Bellone Spéciale (9 – Pierre Vercuysse) va tenter de faire aussi bien. La tâche ne s’annonce pas facile puisque la fille de Sam Bourbon devra s’élancer en seconde ligne derrière la voiture. Toutefois, pour ses premiers pas sur le plateau de Soisy. Cette bonne finisseuse devrait se plaire sur cette piste. C’est d’ailleurs ce que pense son entraîneur Mickaël Lemercier : « Elle vient d’être excellente deuxième à Vincennes, voilà trois semaines. Elle n’a pas fait grand-chose au travail depuis, juste de l’entretien. Il faut dire qu’elle est assez nerveuse. Je fonctionne ainsi avec elle et ça marche bien. La longue ligne d’arrivée d’Enghien va l’avantager. Elle doit courir planquée et venir finir, en effet. Je suis confiant. Elle peut encore se placer. »

Si elle ne fait pas bêtises, Berkane (3 – Eric Raffin) a les moyens de bien faire sur sa classe. Pour cela, il ne faudra pas qu’elle perde du terrain au départ, son pêché mignon. Elle a déjà bien fait à Enghien, mais sur plus long. Bien disposée, elle a largement les moyens de lutter pour la victoire. Faisant preuve d’une belle constance, Betty Castelets (1 – David Thomain) n’a jamais fait défaut sur cette piste en trois tentatives. Certes, à chaque fois c’était sur des parcours plus étendus, mais elle semble s’adapter à tout. C’est un bon outsider, au même titre que Bahia Somolli (4 – Mathias Dudouit), qui court généralement bien ici-même. Pas des mieux placées derrière l’autostart, Berline du Vivier (15 – Yoann Lebourgeois) et Bahia d’Omblais (11 – Matthieu Abrivard) ont des titres à faire valoir et peuvent jouer les trouble-fête.

Source : paris-turf.com

Ce vendredi 20 février, le Prix Gallus II (course D – 46.000 € – 2150 mètres autostart – Femelles de 6 ans) sera le premier quinté+ de l’année sur le plateau de Soisy. Dans ce lot, avouons-le, assez modeste, accordons notre préférence à Vipérine de Ver, qui a vraiment raté la victoire de peu le 31 janvier dernier à Vincennes, et qui est de nouveau associée à Jean-Michel Bazire.

La saison reprend à Enghien. Le Prix Gallus II en sera le premier événement. Le lot n’est, certes, pas facile à cerner, mais une candidature semble se détacher, celle de Vipérine de Ver (9 – Jean-Michel Bazire). Certes, sa musique est loin d’être un modèle de régularité. Arrêtée d’août 2014 à décembre 2014, elle n’a ensuite cessé de monter en condition depuis sa réapparition. Son entourage a pris la décision de la déferrer des quatre pieds pour la première fois de sa carrière lors du Prix de Cagny, déroulé à Vincennes, le 31 janvier dernier. Bien leur en a pris. Elle n’a échoué que de très peu face à Viva Haufor pour le succès. L’expérience sera renouvelée ce vendredi, ce qui est signe de confiance. Son entraîneur Jean-Michel-Alain Roussel nous a confié ses ambitions : « Elle aurait tout aussi bien pu l’emporter voilà trois semaines. Elle n’avait que deux courses dans les jambes. Elle est encore montée en condition sur ça. Elle avait légèrement mal aux pieds, mais tout semble être rentré dans l’ordre. C’est la vraie jument de pistes plates sur les courtes distances. Ma seule réserve, finalement, c’est qu’elle soit… déferrée à Enghien. »  Sa dernière victoire en date s’est déroulée derrière l’autostart (sur le mile de Lyon-Parilly). Si elle se sort de dossard 9, cette fille d’In Love With You devrait répondre présente.

Inversement, Vallée d’Haufor (12 – Charles Bigeon) est inconnue au départ lancé. Cela étant, on l’a déjà vue à son avantage sur courtes distances, et sa récente petite rentrée dans le Prix de Juan-les-Pins est meilleure qu’il n’y paraît, comme le souligne son mentor Christian Bigeon : « Elle manquait d’enrênement le 9 février à Vincennes, d’où ses fautes. Elle avait aussi certainement besoin de cette sortie. Passer cette fois à Enghien ne va surtout pas la déranger, au contraire. Il faudra quand même compter sur un déroulement de course limpide, en seconde ligne. Un accessit peut lui revenir. Elle sera déferrée des postérieurs, comme souvent. » Vedette Américaine (4 – Matthieu Abrivard) sera, cette fois, déferrée des postérieurs. Elle a déjà tenu sa partie dans des épreuves bien mieux composées. Son dernier podium a été acquis derrière l’autostart. Elle devrait bien se débrouiller dans cette épreuve que son entraîneur a visée « depuis un moment », selon ses propos…

Valentina Jiel (1 – Pierre-Yves Verva) a repris de la fraîcheur, afin de remettre les pendules à l’heure d’un hiver peu concluant. Son retour sur courtes distances devrait se dérouler sous les meilleurs auspices. Villa Blue (5 – Gildas Donio) retrouve un hippodrome où elle compte deux places en trois essais. Mieux placée qu’à Vincennes, cette protégée de Michel Donio mérite crédit. Vénus de Neulliac (8 – Alexandre Abrivard) bénéficie d’un bel engagement et n’affrontera que les femelles. Sans ses ballerines, elle est capable, également de se racheter une conduite.

Venise Quesnot (2 – Gérald Blandin), dont la dernière bonne perf est déferrée des postérieurs, ou encore Vicky du Mirel (7 – Mathieu Mottier), rarement déferrée, auront leur mot à dire pour les allocations dans cet événement bien difficile à déchiffrer.

Source : paris-turf.com