Les incontournables

• 10 – La Cressonnière : Deux semaines après le Prix du Jockey Club remporté par Almanzor, le tandem de propriétaires Antonio Caro – Gérard Augustin Normand semble en mesure avec La Cressonnière de réaliser un doublé inédit depuis 1956. Jean-Claude Rouget, lui, est le dernier à l’avoir réalisé, ce doublé, mais côté entraîneurs : c’était en 2009, Stacelita remportait le Diane, et Le Havre le Jockey Club. Le Havre s’avérant être le père de La Cressonnière, il y aurait une certaine logique à voir la jument s’imposer sous la selle de Cristian Demuro.

• 8 – Volta : A Chantilly le 5 juin dernier, on est tombé complètement sous le charme de cette jument de Francis-Henri Graffard, invaincue en trois sorties cette année. En l’espace de 20 mètres, elle s’est mise hors de portée de ses rivales dans le Prix de Sandringham, un Groupe 2 bien composé. Son entourage l’a supplémentée, et malgré le palier qu’il faudra cette fois-ci qu’elle franchisse face à des rivales d’un tout autre calibre, les frissons qu’elle provoqua en nous dans la ligne droite décrite ci-dessus et visible ci-dessous nous laissent à penser qu’elle sort largement de l’ordinaire.

• 12 – Ballydoyle : Aussi étrange que cela puisse paraître, Aidan O’Brien n’a jamais remporté le Prix de Diane. Un trou dans l’immense palmarès de l’entraîneur-star, qui pourrait bien être comblé cette année avec cette pouliche qui avait en octobre 2015 montré une sacrée vitesse de pointe sur l’hippodrome de Longchamp, remportant de toute une classe le Prix Marcel Boussac. De retour en France après une excellente rentrée à Newmarket deuxième de l’excellente Minding, elle sera sûrement la jument étrangère la plus dangereuse de la course…

Les challengers

• 6 – Camprock : Pas gâtée par le tirage au sort, la jument de Pia Brandt, contrainte de s’élancer de la stalle numéro 14, appréciera en revanche la relative souplesse annoncée du terrain. Le 16 mai dernier, elle s’est inclinée à la lutte derrière Jemayel, mais nous la jugeons capable de prendre sa revanche sur la pouliche de Jean-Claude Rouget.

• 2 – Jemayel : Impossible de la détacher de Camprock étant donnée leur dernière course à Deauville, où elles finirent dans la même foulée, celle-ci dominant d’un rien l’autre. Deuxième atout de l’écurie Rouget, elle n’a contre elle que l’interrogation de l’aptitude à la piste de Chantilly : le 24 avril, elle y réalisait la plus (seule) mauvaise performance de sa carrière, 7e d’une Listed pour laquelle son mentor ne lui tient toutefois pas grief.

• 1 – Swiss Range : Un an après le sacre dans cette même course de Star of Seville, difficile de ne pas mettre sur son ticket une jument du redoutable tandem Lanfranco Dettori – John Gosden. Swiss Range ne possède pas de référence en France, mais elle sera sans aucun doute affûtée pour ce grand rendez-vous…

Les impasses

• 14 – Gysoave : Difficile de voir une chance à cette pouliche allemande qui, il y a un mois seulement, finissait 4e sur 5 d’une course F à Strasbourg.

• 3 – Tierra del Fuego : Elle semble avoir montré ses limites dans le Saint-Alary et sera cette fois contrainte par le tirage au sort de s’élancer depuis la stalle 16. Difficile…

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