Tag: Grand Prix de Paris

Véritable marathon, disputé sur le parcours atypique des 4.150 mètres de la grande piste de Vincennes, le Grand Prix de Paris n’a rassemblé que quatorze champions, ce dimanche 25 février. Dauphin de Bold Eagle dans l’édition 2017 de ce Classique, Briac Dark, sur la montante, mériterait d’épingler un premier Groupe I à son palmarès, d’autant que le crack de Pierre Pilarski ne sera pas présent, tout comme le lauréat du Grand Prix d’Amérique, Readly Express.

Cinquième du Grand Prix d’Amérique au terme d’un remarquable effort final, puis quatrième du Grand Prix de France, Briac Dark (7 – M. Abrivard), qui n’aura pas Readly Express et Bold Eagle sur sa route, s’annonce comme un sérieux prétendant aux lauriers ce dimanche. Performant déferré des antérieurs, et confié à Matthieu Abrivard, qui sait en tirer la quintessence, le représentant de Guy Barou, souvent pris en note cet hiver, semble en mesure d’atteindre son objectif, comme nous l’a indiqué son mentor Thierry Duvaldestin, déjà vainqueur à deux reprises de cette épreuve (Prince Gédé en 2009 et Ready Cash en 2013) : « Après avoir accrocher la cinquième place de « l’Amérique », Il a encore très bien couru dans le Prix de France et n’a été devancé que par les trois meilleurs. Il est toujours au top et ne semble pas éprouvé par son meeting. La longue distance ne le dérange pas. Il devrait profiter de l’absence de deux ou trois champions pour terminer dans le trois.»

Pour cela, il devra venir à bout de Bélina Josselyn (13 – J.-M. Bazire). Quatrième du Grand Prix d’Amérique, cette fille de Love You a permis à Jean-Michel Bazire d’enlever son premier Grand Prix de France en tant qu’entraîneur, le 11 février dernier. Quatrième de cette course l’an passé, la représentante de l’Ecurie Yvan Bernard aura à cœur de faire mieux ce dimanche, et pourrait même poursuivre sa marche en avant, aux dires de son mentor : « Dans « L’Amérique », elle avait réalisé une très belle performance, en finissant tout près, malgré un départ sur quelques foulées de galop. Dans le Prix de France, elle s’est montrée magnifique pour venir ajuster Bold Eagle, après avoir légèrement penché. Elle a bien récupéré. Parfaite, elle est plus fraîche que l’an dernier avant ce marathon. Elle devrait lutter pour les premières places.»

Auteur d’un meeting d’hiver exceptionnel, ponctué de deux victoires dans les préparatoires au Grand Prix d’Amérique (Grand Prix du Bourbonnais et Grand Prix de Belgique), Bird Parker (14 – J.-Ph. Monclin) n’est pas là pour faire de la figuration. L’élève de Philippe Allaire a fait l’impasse sur le Grand Prix de France, afin d’aborder ce Grand Prix de Paris dans les meilleures conditions, et de reprendre un peu de fraîcheur. Troisième de ce Groupe I lors de l’édition 2017, ce fils de Ready Cash défendra une nouvelle fois chèrement sa peau.

Carat Williams (D. Thomain) ne doit certainement pas être condamné sur ses deux récentes disqualifications. En effet, le pensionnaire de Sébastien Guarato aurait certainement conservé une place dans le Grand Prix de Belgique s’il ne s’était pas enlevé à l’entrée de la ligne droite, et concluait son parcours dans une action significative dans le Grand Prix d’Amérique avant d’être gêné. Dimanche, ce lauréat du Critérium des 5 Ans va faire son maximum pour redorer son blason.

Absent de la compétition depuis le 24 décembre, Django Riff (11 – Y. Lebourgeois) vient d’effectuer son retour dans le Prix Ovide Moulinet. Ce jour-là, après avoir longtemps musardé en queue de peloton, il a comblé pas mal de terrain dans la ligne d’arrivée, mais n’a pu remonter Davidson du Pont, qui avait pris son salut dans la fuite. Monté en condition sur cet essai, il n’est pas hors d’affaire pour une 4/5^e place.

Call Me Keeper (5 – B. Goop), dans un jour faste, tentera de brouiller les pistes, à l’image de Cash Gamble (4 – F. Nivard), sur la montante. Best of Jets (6 – T. Le Beller), cinquième l’année dernière, ne peut être sous-estimé.

Source : paris-turf.com

Ce dimanche 26 février, Bold Eagle va tenter d’entrer un peu plus dans la légende à Vincennes, en remportant le Grand Prix de Paris (course internationale – groupe I – 4 à 10 ans – 4150 mètres GP), dernière étape de la Triple Couronne. Cet exploit n’a plus été réalisé depuis 1976 et Bellino II… Mais à grand crack, rien d’impossible !

Comme en 2015, ils ne sont que 13 au départ du Grand Prix de Paris, mais les dirigeants du Trot ont cette fois pris la décision de garder l’épreuve comme support des paris à la carte. Et ce pour le plus grand plaisir des turfistes.
Bold Eagle (n°13 – F. Nivard) était passé proche de la Triple Couronne l’hiver dernier, étant seulement devancé par Lionel (n°6) dans ce même Grand Prix de Paris.

Cette année, on a l’impression que le crack de Pierre Pilarski est encore meilleur et va surtout aborder le marathon de Paris, avec plus de fraîcheur. Il vient de survoler le Grand Prix de France, sans que son partenaire n’ait eu besoin de lui abaisser les œillères.

Après avoir rejoint Ourasi, dernier trotteur à avoir réalisé le doublé Prix d’Amérique/Prix de France à plusieurs reprises, le fils de Ready Cash pourrait imiter l’ogre Bellino II, dernier lauréat de la Triple Couronne. Tous les feux sont au vert du côté du Ménil-Bérard et de Sébastien Guarato : « Il s’est imposé sûrement lors des Prix d’Amérique et de France. Il a pu avoir un très bon parcours à chaque fois, heureusement. Il est toujours extra. J’estime qu’il aborde cette épreuve plus frais que l’an passé, où Lionel l’avait devancé. J’ai un instant pensé l’alléger, avec des cloches moins lourdes. Mais je vais éviter de prendre le moindre risque. Tout est O.K. ! »

Bélina Josselyn (n°8 – J-M. Bazire) va tenter de lui donner du fil à retordre. Elle a été étincelante le dernier dimanche de janvier. Malgré une position le nez au vent en plaine, elle a enrhumé le peloton en haut de la montée, avant de s’incliner avec les honneurs face au mâle.

Depuis, « JMB », roi de ce marathon, a préféré faire l’impasse sur le Grand Prix de France, sa jument ayant réalisé une « vraie course » : « Je l’ai laissée décompresser un peu après l’Amérique. Elle s’est ensuite exercée régulièrement. Elle a ainsi effectué un très bon travail lundi. Elle est toujours au mieux. Elle respire parfaitement en course, où elle peut ainsi être bien décontractée. Il s’agira d’un atout pour ce marathon. Je souhaite évidemment battre Bold Eagle, mais celui-ci me semble… plus frais que l’an dernier ! »

Le tenant du titre, Lionel (n°6 – O. Kilhström), ne doit pas être condamné sur son échec du Prix de France, où il n’évoluait pas sur son parcours de prédilection. Il retrouve Orjan Kilhström, avec qui il a remporté ce groupe I en 2016. On le reprend en confiance.
Excellent cinquième dans la « Belle », à l’issue d’une excellente fin de course, Briac Dark (n°3 – D. Thomain) sera comme un poisson dans l’eau sur les 4150 mètres de la grande piste. Il va tenter d’imiter son père, Prince Gédé, désinvolte vainqueur en 2009.
On ne peut pas passer sous silence la candidature d’Up And Quick (n°12 – M. Mottier), lauréat des éditions 2014 et 2015, qui évoluera déferré pour la première fois de l’hiver. Victime d’un ralentissement dans le Grand Prix de Belgique, il avait effectué une bonne ligne droite ensuite. Assurément sur la montante, il a les moyens de renouer avec ses bons résultats dans le Temple du Trot.

Source : paris-turf.com