Cela semble trop facile pour la victoire, mais choisir un autre cheval que Clyde Barrow dans l’événement de ce vendredi 27 juillet à Cabourg, le Prix Henri Ballière (2.750 mètres), relèverais de la pure folie. Bien sûr, une course n’est jamais gagnée d’avance, mais eu égard à son palmarès, difficile de ne pas en faire son favori.
Quelle musique… Depuis le 25 mai 2017, Clyde Barrow (9 – Cyril Raimbaud) n’a été battu qu’à deux reprises en dix-huit tentatives. Et encore, l’élève de Séverine Raymond avait fini sur le podium en ces deux occasions. Cette date correspond au jour où son entourage lui a enlevé ses chaussures pour la première fois. En outre, c’est un vrai droitier. D’ailleurs, ses dix-huit victoires ont été acquises dans ce sens. A priori, rien ne semble arrêter ce fils de Love You. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’il monte d’un cran dans cette épreuve. Cela ne semble pas inquiéter son mentor : « Il a parfaitement récupéré de ses récents efforts victorieux à Meslay-du-Maine, où il s’imposait aisément. Il nous apporte vraiment d’énormes satisfactions. Ce pur droitier devrait être bien à Cabourg, qu’il découvrira. Rendre les mètres ici compliquera un peu les choses, car il apprécie d’aller devant. Mais il affiche une telle forme qu’il ne devrait pas sortir du podium… »
Il aura pour principal adversaire une autre concurrente devant rendre 25 mètres, à savoir Bad Company (11 – Yoann Lebourgeois), qui vaut mieux que ses deux courses de la saison, qui avaient pour but de l’amener gentiment au mieux pour cet objectif. Avant d’être arrêté plus d’un an, cette pensionnaire de Mickaël Dollion avait montré de grosses qualités, notamment sur cette piste où elle est invaincue en deux sorties. Bayokos Atout (10 – Franck Nivard) n’est pas facile à saisir, mais il a la pointure du telle course. Même s’il reste sur une disqualification, il est moins fautif qu’à l’époque où il stationnait chez Vincent Martens. Il a déjà bien couru à Cabourg. Il est généralement à son affaire sur les parcours à main droite. En classe pure, il a sa chance pour les premières places. C’est ce que pense son mentor, Franck Nivard : « Il a négocié le tournant final en dehors, ce qui n’est pas l’idéal pour lui, samedi passé à Enghien, s’enlevant alors. Il avait encore quelques ressources. Il n’a pas été marqué par cette tentative et s’aligner ici à six jours d’intervalle ne sera pas un problème. Il avait très bien couru précédemment à Cabourg, sans ses quatre fers, sa configuration ce vendredi, étant donc troisième. Il peut jouer un premier rôle… »
Les deux plus riches du premier poteau, Coq de l’Inam (7 – Benoît Carpentier) et Chaud Devant (8 – Marius Coignard) n’ont pas une marge énorme, mais ils ont des titres à faire valoir. Suffisamment, en tout cas, pour faire bonne figure dans ce lot. A un degré moindre, Chantaco (5 – Sébastien Baude) peut également créer la surprise. Avec un bon parcours, Blackaro (15 – François Lecanu) et Bomina (16 – Anthony Dollion), ont aussi leur mot à dire.
Source : paris-turf.com
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