Le Quinté+ de ce jeudi 6 juillet se dispute sur les 2875m de la piste d’Enghien, et voit 18 concurrents de 7 ans et plus s’affronter sur deux échelons de départ. Au papier, difficile de placer un autre concurrent qu’Amarilla de Rabut en tête, tant sa forme et sa régularité ne sont plus à prouver. Analysons tout ceci de plus près…

Les incontournables

• 15- Amarilla de Rabut : C’est la jument de rêve. Depuis le 19 mai 2016, elle a remporté 12 des 15 courses auxquelles elle a participé, montant de catégorie à chaque fois avec courage et facilité. Déferrée des quatre pieds, comme d’habitude, associée à Yoann Lebourgeois, comme d’habitude : elle pourrait bien gagner, comme d’habitude !

• 18- Aufor de Mire : Le 26 mai dernier, il n’a trouvé sur sa route qu’une certaine Attaque Parisienne pour le priver d’un joli Quinté+ sur l’hippodrome de Vincennes. Il faut dire qu’Aufor de Mire n’est pas le premier venu : l’hiver dernier, il a remporté 4 courses sur l’hippodrome de Vincennes. Sur sa classe, donc, il apparaît comme l’opposition directe à notre favorite, d’autant plus que l’entraînement de Christian Bigeon est dans une forme exceptionnelle ces dernières semaines : 10 podiums lors de ses 15 derniers partants.

• 12- Tessy du Moulin : Elle aussi est une sacrée mère-courage. En témoigne son affrontement – qui commence à remonter – avec le roc Bugsy Malone, en novembre 2016 sur l’hippodrome d’Argentan. Elle avait su tenir la dragée haute au pensionnaire de Philippe Allaire à l’issue d’une ligne droite mémorable. Depuis, elle enchaîne les belles performances, même s’il lui manque souvent le petit plus pour l’emporter. Elle a le profil exact d’une jolie placée d’Amarilla de Rabut et Aufor de Mire.

Les outsiders

• 7- Amour de la Vie : Même si sa musique récente est loin de plaider en sa faveur, il serait bien hasardeux de faire fi des chances de ce pensionnaire de Didier Brohier. La course qui nous tape dans l’œil, c’est celle du 24 octobre dernier. A Enghien. Sur 2875m. Déferré des quatre pieds. Associé à Yoann Lebourgeois. C’est sa dernière victoire en date et, fait marquant, elle avait été acquise dans une configuration identique à celle du Quinté qui nous intéresse ici.

• 4- Ali de Saint-Marc : Avec désormais quatre courses dans les jambes après six mois de repos, le cheval revient doucement en forme, et sa 7e place du 16 juin dernier à Laval est assez encourageante (depuis, il a tracé un autre parcours intéressant le 28 juin, mais sous la selle). Même s’il affronte ici une opposition mieux famée que lors de ses parcours de remise en jambe, son driver du jour (Franck Nivard) et l’habileté qu’a son entraîneur à viser les courses nous amènent à le placer haut, très haut dans un pronostic. Pour pimenter les rapports…

• 17- Tsunami : Il est l’illustration parfaite de ce qu’est la loi de Murphy : il suffit de le mettre dans un prono pour qu’il ne fasse pas l’arrivée, et de le rayer pour qu’il l’emporte. Tsunami est de ces chevaux qui vous font tourner la tête, vous arracher les cheveux, et vous plier en quatre pour essayer d’y voir clair. Le 7 juin dernier, il créait la sensation au trot monté devant des chevaux tels que Bohemian Rhapsody ou encore Brainstorm. S’il est décidé, il peut très bien gagner, étant aussi talentueux à l’attelage que sous la selle. Mais s’il n’est pas dans un jour avec, alors il mettra à mal notre pronostic.

Les impasses

• 11- Années Folles : Au trot monté, c’est une jument capable de belles choses. Mais au sulky, elle n’a plus terminé sur le podium depuis novembre 2014. Difficile de lui voir une chance en pareille compagnie…

• 14- Aquitaine d’Aron : Son dernier parcours au trot attelé remonte à août 2014. C’est sa deuxième course de rentrée après trois mois d’absence. Il faudra de fait ici la regarder courir en vue d’engagements futurs sous la selle. Sauf énorme surprise, elle n’intégrera pas la combinaison gagnante.

Les partants en détail

1. Apollo Star (D4) : Lors de son dernier parcours, le 16 juin dernier à Laval, il a été piégé derrière un protagoniste n’en pouvant plus, et fait la faute d’agacement alors qu’il semblait avoir encore des ressources. Il monte ici nettement de catégorie, mais traverse une belle période de forme. La stat qui nous a fait l’écarter de notre sélection, c’est que corde à gauche, il ne compte que 4 podiums (dont une victoire) en 22 courses.
2. Armada des Iles (DP) : Il faut que vous voyiez son parcours du 28 juin dernier à Laval. Dans un lot bien famé (Baila Sport l’emportait), elle traçait une jolie fin de parcours sans que son driver ne l’actionne outre-mesure, s’étant retrouvé loin par le jeu des relais. A Enghien, part belle étant souvent faite à ceux qui savent bien se planquer et finir vite, il faut compter avec elle pour venir ramasser dans les dernières battues des chevaux à bout de souffle. Notre regret.
3. Armany d’Hermès : Si sa musique récente incite à la confiance (2-5-1), il faut toutefois la prendre avec des pincettes : ces places ont été acquises dans des lots moins bien famés que celui qu’Armany d’Hermès affronte aujourd’hui. Ferré, face à une telle opposition, on a choisi de ne pas le garder.
4. Ali de Saint Marc : Avec désormais quatre courses dans les jambes après six mois de repos, le cheval revient doucement en forme, et sa 7e place du 16 juin dernier à Laval est assez encourageante (depuis, il a tracé un autre parcours intéressant le 28 juin, mais sous la selle). Même s’il affronte ici une opposition mieux famée que lors de ses parcours de remise en jambe, son driver du jour (Franck Nivard) et l’habileté qu’a son entraîneur à viser les courses nous amènent à le placer haut, très haut dans un pronostic. Pour pimenter les rapports…
5. Utopie du Ponchet (DP) : Deuxième des trois atouts d’André Le Courtois au départ de la course, elle est métamorphosée lorsqu’elle évolue déferrée : lors de ses 7 derniers parcours dans cette configuration, elle s’est imposée à 4 reprises, et a été disqualifiée les trois autres fois. Ici, elle n’évoluera que déferrée des postérieurs, et ses stats sont bien moins flatteuses dans ce cas de figure (4 courses, 0 places et 2 disqualifications). De fait, on va la regarder courir, d’autant plus qu’elle n’a pour le moment que deux courses de rentrée dans les jambes après une absence de 10 mois.
6. Vainqueur dété : Le 18 avril dernier, il avait causé une belle impression sur l’hippodrome de Vincennes, remportant de toute une classe une belle course réservée aux drivers amateurs. Depuis, il n’a jamais vraiment répété à l’attelage, malgré une 5e place encourageante fin mai sur l’hippodrome de Fougères. Associé à Jean-Philippe Monclin, il pourrait bien se rappeler à notre bon souvenir…
7. Amour de la Vie (D4) : Même si sa musique récente est loin de plaider en sa faveur, il serait bien hasardeux de faire fi des chances de ce pensionnaire de Didier Brohier. La course qui nous tape dans l’œil, c’est celle du 24 octobre dernier. A Enghien. Sur 2875m. Déferré des quatre pieds. Associé à Yoann Lebourgeois. C’est sa dernière victoire en date et, fait marquant, elle avait été acquise dans une configuration identique à celle du Quinté qui nous intéresse ici.
8. Uriano d’Hameline (DP) : Le style de sa victoire du 11 juin à Saint-Aubin-les-Elbeuf incite à la méfiance : logé en épaisseur dans le tournant final, il a tout de même réussi à se relancer pour l’emporter sans que son driver n’ait à le commander. Disqualifié depuis sur l’hippodrome de Mauquenchy, il aura ici pour lui un driver en grande forme, David Thomain, et un engagement en or, à la limite du recul. Parmi l’armada Le Courtois, il est notre petit préféré.
9. Vilem de Beauvois (D4) : Deux choses nous forcent à ne pas l’inscrire dans la colonne des impasses : Vilem de Beauvois est engagé à 20 euros de la limite de gains du premier échelon, et il évolue déferré des quatre pieds, configuration qu’il n’a connue qu’à trois reprises dans sa carrière, pour deux 4e places. Toutefois, après un an d’absence, il n’a pour le moment que deux parcours dans les jambes, deux parcours où il n’est pas parvenu à se mettre en évidence. Difficile…
   ———- Handicap de 25m ———-
10. Valto des Landiers : Le 28 mai à La Roche-Posay, il avait surpris son monde en renouant avec le succès. Néanmoins, le lot était quelque peu inférieur, et l’engagement bien meilleur. Ici, il est le concurrent le moins riche du second poteau. De plus, on le préfère déferré, et ici il évoluera avec ses chaussures. De fait, on ne le garde pas.
11. Années Folles : Au trot monté, c’est une jument capable de belles choses. Mais au sulky, elle n’a plus terminé sur le podium depuis novembre 2014. Difficile de lui voir une chance en pareille compagnie…
12. Tessy du Moulin : Elle aussi est une sacrée mère-courage. En témoigne son affrontement – qui commence à remonter – avec le roc Bugsy Malone, en novembre 2016 sur l’hippodrome d’Argentan. Elle avait su tenir la dragée haute au pensionnaire de Philippe Allaire à l’issue d’une ligne droite mémorable. Depuis, elle enchaîne les belles performances, même s’il lui manque souvent le petit plus pour l’emporter. Elle a le profil exact d’une jolie placée d’Amarilla de Rabut et Aufor de Mire.
13. And de Saint Prest (DA) : C’est un cheval intermittent qui, dans ses bons jours, est capable de faire des étincelles. Seulement déferré des antérieurs, il est l’un des nombreux concurrents aux petites places, toutefois barré pour le podium par des adversaires qui lui sont supérieurs.
14. Aquitaine d’Aron (D4) : Son dernier parcours au trot attelé remonte à août 2014. C’est sa deuxième course de rentrée après trois mois d’absence. Il faudra de fait ici la regarder courir en vue d’engagements futurs sous la selle. Sauf énorme surprise, elle n’intègrera pas la combinaison gagnante.
15. Amarilla de Rabut (D4) : C’est la jument de rêve. Depuis le 19 mai 2016, elle a remporté 12 des 15 courses auxquelles elle a participé, montant de catégorie à chaque fois avec courage et facilité. Déferrée des quatre pieds, comme d’habitude, associée à Yoann Lebourgeois, comme d’habitude : elle pourrait bien gagner, comme d’habitude !
16. Verso de Crennes (D4) : Il trouve ici un nouveau combat assez difficile, mais a pour lui son caractère accrocheur. Il n’est pas une priorité, mais s’il avait le bon parcours, il pourrait venir chiper une petite place à grosse cote. Difficile, mais pas impossible…
17. Tsunami (D4) : Il est l’illustration parfaite de ce qu’est la loi de Murphy : il suffit de le mettre dans un prono pour qu’il ne fasse pas l’arrivée, et de le rayer pour qu’il l’emporte. Tsunami est de ces chevaux qui vous font tourner la tête, vous arracher les cheveux, et vous plier en quatre pour essayer d’y voir clair. Le 7 juin dernier, il créait la sensation au trot monté devant des chevaux tels que Bohemian Rhapsody ou encore Brainstorm. S’il est décidé, il peut très bien gagner, étant aussi talentueux à l’attelage que sous la selle. Mais s’il n’est pas dans un jour avec, alors il mettra à mal notre pronostic.
18. Aufor de Mire (D4) : Le 26 mai dernier, il n’a trouvé sur sa route qu’une certaine Attaque Parisienne pour le priver d’un joli Quinté+ sur l’hippodrome de Vincennes. Il faut dire qu’Aufor de Mire n’est pas le premier venu : l’hiver dernier, il a remporté 4 courses sur l’hippodrome de Vincennes. Sur sa classe, donc, il apparaît comme l’opposition directe à notre favorite, d’autant plus que l’entraînement de Christian Bigeon est dans une forme exceptionnelle ces dernières semaines : 10 podiums lors de ses 15 derniers partants.

Le pronostic d’Equidia.fr : 15 – 18 – 12 – 7 – 4 – 17 – 8 – 6

Source : equidia.fr