Ce vendredi 23 septembre, en nocturne à Vincennes, c’est le Prix Cléomède qui va servir de support aux paris à la carte. Dix-huit juments de 6 à 8 ans seront aux prises sur les 2.850 mètres de la petite piste. A l’arrivée des deux courses qu’elle a disputées dans le temple du trot, Alphea Barbés est en plein épanouissement et revient à Paris avec des ambitions.

On n’a plus revu Alphea Barbés (2 – Charles Bigeon) à Vincennes depuis 2013. Un bail ! Pourtant la jument de Christian Bigeon s’y était distinguée en gagnant sur la grande piste et en se classant deuxième sur le parcours proposé. Après des performances en demi-teinte, la fille de Look de Star vient d’aligner trois belles performances en province et son entourage a décidé de la ramener à Paris pour cet événement.

En retard de gains, elle devrait prendre une part active à l’arrivée, comme nous l’a confirmé son mentor : « Elle a eu des ennuis de santé deux fois. Elle devrait donc avoir un compte en banque plus important. Elle a recouvré toutes ses sensations cet été. Son récent succès, à Graignes, était très facile. Elle paraît vraiment bien en ce moment. Elle ne déboule pas vraiment vite, mais elle a une première chance théorique ici, selon moi. Elle devra juste rester sage… »

Idéalement placée au plafond des gains, Valse du Pirai (18 – Michel Lenoir) est au mieux, comme le prouve son récent accessit sur la grande piste de Vincennes, dans un lot qui était de meilleure facture.

L’hiver dernier, alors qu’elle était pieds nus, comme ce sera le cas ici, elle avait terminé à l’arrivée de trois épreuves de ce genre à Vincennes. C’est logiquement que son partenaire Michel Lenoir nous conseille de la retenir : « Elle vient d’être troisième à Vincennes en donnant un joli coup de reins final après s’être tenue loin. Il faut lui cacher l’effort impérativement. Elle était en tout cas très bien disposée ce jour-là. Elle trouve des conditions aux gains favorables ce vendredi soir. J’espère pouvoir la rapprocher à l’abri, en suivant le bon wagon. Elle sait ensuite terminer fort… »

Venant de gagner quatre de ses cinq dernières courses, Athéna des Ravaux (16 – Gabriele Gelormini) se présente en pleine possession de ses moyens. Elle dépend du redoutable entraînement de Sébastien Guarato, à qui tout réussit actuellement. Elle monte de catégorie, mais peut confirmer ses progrès en rendant la distance, à l’image d’Aymtika (15), dans sa catégorie et que son entraîneur, Aymeric Thomas délaisse pour la première fois, au profit de Franck Nivard. Ambrée Ludoise (8) reste sur une victoire et devrait profiter de cet engagement au premier échelon, avec Jean-Michel Bazire au sulky, pour se distinguer, tout comme Argovie (1 – Antoine Wiels), qui vient d’aligner deux succès consécutifs, preuve de sa grande condition.

Source : paris-turf.com